Escale surprise à Buenos Aires
Une grève des pilotes de ligne nous cloue à Buenos Aires pour un transit inattendu : démonstration de Tango en terrasse à San Telmo, steack de bife de lomo de 500 grammes et partie de CROSBEL endiablée (Scrabble local).
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L’ascension du Fitz Roy
On arrive donc le lendemain à El Calafate en Patagonie. L’arrivée en avion est grandiose entre lagunes bleues et monts enneigés. El Calafate, capitale du trek en Patagonie est une ville touristique est proprette à des années lumières de notre périple à Tolar Grande. Pour fuir ce côté bling-bling et voler de nos propres ailes, on décide de louer un break (ayant déjà bien vécu) et on prend la mythique Ruta 40 pour rejoindre El Chalten, base stratégique pour les randonnées aux pieds du Fitz Roy, la montagne qui fume.
Sur la route, on s’arrête pour contempler de gigantesques miradors sur la steppe de Patagonie.
En silence, parfois troublés par l’arrivée d’un renard affamé, avide de junk food ou la présence d’émeu (sorte d’autruche hautaine) en plein milieu de la route.
En fins organisateurs que nous sommes, on se retrouve face à des hôtels complets avec comme seule alternative de louer 2 petites tentes à planter dans un camping d’allumés tenu par un vieux gaucho buriné au visage taillé à la serpe, les yeux enfoncés comme des olives, bougon et visiblement très susceptible.
On décide donc de partir avec nos tentes pour deux jours de trek Into the Wild avec le minimum syndical pour survivre à 3000m d’altitude : une tente, de l’eau, un sandwich périmé, des gâteaux et tous nos vêtements chauds.
Le sentier est abrupt mais agréable : mélange de plaines grandioses, monts lointains et passages ombragés dans la forêt. On arrive en avance à notre camp de base, on pose nos sacs dans un coin pour continuer la rando en dehors des sentiers battus : traversée de torrent, escalade de blocs de granit pour rejoindre un glacier chauffé par un soleil de plomb qui disparaît peu à peu dans une lagune émeraude.
On rejoint le chemin pour une ascension d’une heure (particulièrement éprouvante pour certains) vers le Fitz Roy. Le spectacle est magnifique mais le vent est glaçant surtout avec nos T-shirts trempés de sueur.
On retourne au campement après 8 heures de marche, où l’on fait figure de clodos comparés aux autres randonneurs équipés comme des allemands qui se mijotent de bons petits plats tandis qu’on déguste nos sandwichs au jambon bleu.
La nuit est dure, le réveil matinal.
Le ventre creux, on décide de rentrer d’un pas hâtif retrouver la civilisation.
Trek du Perito Moreno
Pas de répit, on profite de la journée du lendemain pour partir marcher en crampons sur le 3ème glacier le plus grand du monde : le Perito Moreno.
Un mur de glace de plus de 60m de hauteur se dresse devant nous. Certaines parties se disloquent avec un bruit fracassant.
Les panoramas sont époustouflants, l’arrivée est fêtée par un verre de whisky agrémenté d’un glaçon sabré directement dans le glacier.
Après une soirée casino peu rentable et une furtive escale culinaire à Ushuaïa (testez donc le Chiko ! à ne pas confondre avec le Chicho’s et le Chikos), nous repartons pour Buenos Aires pour un dernier (premier ?) moment placide avec la conviction d’avoir vécu un voyage immense.
C’est merveilleux ces bleus les veinards!!! J’adore le chipsophyle!! Les photos sont magnifiques ..
On ira au Chili tous les 5 ? Avec José Enki et Sandy ?
Comme tu le dis si bien vos paysages sont grandioses, vos photos donnent l ‘eau à la bouche, beau périple…Le Fitz Roy est majestueux
Merci pour ces belles photos. Je ne sais pas si vous avez vu, aujourd’hui, au Perito Moreno, un arche monumentale de glace est tombée. Sous le regard de dizaines de caméras et de touristes. Impressionnant !
merci!
Je suis allé voir la vid »o, effectivement ça envoie !
Sont super vos photos , j’espère pouvoir faire de même,on sera la bas le 22/02.