Les ChaMaYoTos se déconfinent avec un Road-Trip dans le Cotentin !
Parce qu’on est resté enfermés 2 mois, on a tous un besoin viscéral d’aller respirer la mer. De vivre une petite aventure au grand air.
On décide de partir faire une virée dans le Cotentin entre cousins avec nos femmes et nos poussins. Comme si nous avions un peu perdu nos repères, chacun a loué sa luxueuse roulotte en plastoc, démesurément beauf & brillante pour de crasseux farfadets comme nous.
On réussit notre première halte au forceps. En passant sous la barrière de sécurité d’un camping dos à la mer juste avant que celle-ci ne se referme, tels des pros du limbo.
Pablito -et sa peau de lune- voit la mer pour la première fois et June tient fièrement et fermement son premier crabe pendant que papa lui rappelle qui est le patron avec une araignée de mer géante.
C’est l’heure de l’apéro ! Moscow Mules, Catch et Mégot.
Le réveil est gris comme un vieux cendrier, on prend nos petits déjeuners en regardant nos deux bébés s’apprivoiser. A priori, y’a moyen que ce voyage ne soit pas le dernier…
Chacun son rythme, on se décanille avec douceur puis nous remettons nos maisons mobiles sur la route pour sillonner la Côte Ouest du Contentin entre ciel noir et éclaircies.
On assouvit notre faim. Respectivement premier menu & premier resto pour June & Pablo !
Lourdés par nos moules frites au camembert, on prend la direction des dunes de Biville et de sa plage sans fin qui ensevelit tous les jours un peu plus les souvenirs bétonnés de 39-45. June hurle de plaisir : la mer, les cerfs-volants, ce bac à sable de géant.
Je pense sincèrement qu’à cet instant, c’est le plus beau jour de sa courte vie !
Pablito alias Porco Rosso lui, reste placide face au crachin.
On assiste à un coucher de soleil de rêve depuis notre camping de Vauville, superbe dégradé de rose au bleu, comme nos côtes de porc qui n’ont pas supporté les caprices de notre frigomobile.
Nous ne ferons pas de vieux os.
Au petit matin, sous les rayons, nous déambulons dans le village de Vauville. Minuscule mais tant de charme qu’on caresse l’idée de s’offrir une maison secondaire à nous 6 dans ce petit bout du monde oublié et coloré.
Après un dernier déjeuner dans un restaurant prout prout où les ouin ouins de nos bébés ont fait grincer les dentiers de ces nobles trop distingués, nous nous sommes quittés pour rendre nos destriers.
Douce mais trop courte parenthèse normande, on s’en doutait, on le sait : les ChaMaYoTos sont Road-Trip compatibles.
Vivement le prochain !
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